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est-il vraiment triste?
il attend sur un banc,
en guise de décor, des murs blancs
il tremble, a-t-il peur?
que se passe-t-il durant ces heures?
il lève les yeux, mais hélas,
il ne voit que les aiguilles du temps qui passe.
des gens en blouses blanches se pressent,
est-ce la raison de sa détresse?
des sourires, des regards,
compassion envers un déséspoir?
papa et maman ne sont pas là,
il regarde, mais ne comprends pas!
comment le pourrait-il, pauvre petit Ange,
ce n'est qu'un petit bout de deux ans!
sa mamie l'a prise sur les genoux
il est si fragile ce petit être!
il trépigne, se met debout,
la fin est proche peut-être!?
que les couloirs sont étroits,
dans un hôpital trop froid!
soudain, une porte s'ouvre,
il sanglote, il ne sait pas,
une fragilité s'entrouve,
à chacun de ses pas.
la lumière est forte
il ferme ses doux yeux,
et, de ses mirettes sortent
des larmes cristalines et bleues...
des bruits, des paroles,
il pleure et se cache,
alors il s'envole,
prit dans une étreinte fugace...
un cri, une plainte?
il ose, et pose un regard,
papa et maman l'ont rejoins
avec, dans leurs bras, un nouveau départ!
son regard s'illumine,
son visage s'ébloui,
il n'a plus triste mine,
car cette fois, il a compris!
le petit s'appelle Maël,
en ce jour il est né,
lui s'appelle Gabriel,
dés ce jour, il est l'ainé!
petit poème pour mon enfant
que j'aime si tendrement!
être grand frère, il est vrai,
n'est pas chose éphémère!
et sans aucun doute, je le ressens,
si je suis si fier c'est que pourtant,
si petit, il a déjà tout d'un grand!!!
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